Itinéraire - Ouzbékistan 2025

Un voyage inoubliable sur la route de la Soie, en Asie centrale !

Jour 1 – Tachkent

A 5h20, après une nuit blanche pour moi et seulement 3 heures de sommeil pour les Loulous, nous commençons par les indispensables : acheter une carte SIM locale et échanger de l'argent.

📱 Chez Ucell, stand à l'aéroport : les 2 SIM nous coutent 8,14 € (payable par carte).
💶 On échange nos premiers euros contre des soums : 1 € = 14 250 soums (le taux est plutôt pas mal).

On installe ensuite l'application Yandex Go, l'Uber local. Le prix des courses est hyper abordable.

Après avoir déposé les bagages à l'hôtel, nous reprenons un Yandex qui nous dépose à la station de métro Alisher Navoi.

Métro Alisher Navoi

💰 Ticket : 3 000 soums par personne
Chaque station de métro soviétique était pensée comme un « palais du peuple », avec du marbre, des mosaïques et des plafonds sculptés. ça nous change du RER ! Pour les admirer, il faut payer un ticket. Mais à moins de 0,50 € on ne se prive pas.

Puisque nous sommes dans la station, nous prenons le métro pour 2 stations et descendons à Chorsu, le cœur historique et commercial de Tachkent.

Bazar Chorsu

Sous la grande coupole turquoise du bazar Chorsu, on trouve de tout : des épices, des fruits secs, de la crémerie… et beaucoup de viande, exposée à l'air libre malgré les 30°C ^^ bref, on achète uniquement des fruits, c'est plus safe 😄

Madrasa Koukeldach

💰 Entrée : 15 000 soums par personne

Une madrasa, ou médersa, est un centre d'enseignement islamique. Koukeldach, construite sous les Shaybanides, au XVIème siècle, est agréable avec sa cour intérieure entourée de 2 étages de cellules. C'est la médersa la plus importante de Tachkent.

Hazrati Imam

Le complexe religieux majeur est fermé pour rénovation. Apparemment ça promet d'être grandiose parce qu'ils refont TOUT, le complexe comme les abords.

On reprend ensuite le métro en direction de Bodomzor, avec un changement à Oybek. On a choisi le métro plutôt que le Yandex pour admirer les stations.

Tour TV

💰 Entrée : 15 000 soums par personne

Avec ses 375 mètres, c'est la plus haute structure d'Asie centrale. La vue sur Tachkent est sympa et on en profite pour faire une petite pause glace (110 000 soums pour 4 glaces, on va dire qu'on paie la vue !!).

Mosquée Minor

💰 Entrée : gratuit

Elle est toute récente puisqu'elle a été construite en 2013.

Nous retournons ensuite à l'hôtel profiter de la piscine avant d'aller manger.

🍽️ Dîner au Besh Qozon : plov, carafe de kompot, pain et yaourt façon tzatziki : 93 000 soums.

Jour 2 – Samarcande

On quitte l'hôtel de bonne heure pour rejoindre la Gare du Nord de Tachkent (ou gare centrale). Après un contrôle des bagages comme on en a à l'aéroport, on arrive devant le panneau d'affichage où tout est écrit en ouzbek. Heureusement, le personnel est vraiment aidant, on trouve la bonne voie facilement

Le train est confortable, avec sièges spacieux, des tablettes et des ports USB pour recharger les portables. La climatisation est encore éteinte, mais dès le départ, elle se met en route. Des vendeurs circulent avec des boissons fraîches, des gâteaux apéritifs et des somsa (les fameux chaussons farcis). Les toilettes sont impeccables.

À 12h30, nous arrivons à la gare de Samarcande. À notre sortie, même harcèlement qu'à l'aéroport des chauffeurs de taxi ! Un petit garçon suit Aurélien de très près, espérant une pièce. Nous optons pour un trajet en Yandex pour rejoindre notre hôtel, l'El Emir. On s'installe, petit plouf dans la piscine et direction le Registan !

Registan

💰 Entrée : 100 000 soums par personne

Cette vaste esplanade est entourée de trois madrasas :

Ulugh Beg : la plus ancienne, fondée au XVème siècle par le prince astronome Ulugh Beg.

Sher-Dor : caractérisée par des lions portant des soleils sur le dos, une représentation rare dans l'art islamique.

Tilla-Kari : le nom signifie "tout doré". Il n'y a qu'à voir les photos pour se rendre compte qu'elle porte bien son nom, avec son dôme intérieur recouvert d'or.

Ces édifices témoignent de la grandeur de l'empire timouride et de l'importance de Samarcande sur la route de la soie.

On fait quelques courses dans une supérette locale avant de regagner l'hôtel pour profiter de la piscine et de dîner sur les tables mises à disposition.

Jour 3 – Samarcande

Ce matin, réveil à 8h15, petit déjeuner avec les brioches ramenées de France et c'est parti pour les visites.

Mausolée et mosquée Bibi-Khanum

💰 Entrée : 100 000 soums par personne pour le mausolée, 150 000 soums pour la mosquée

Construite au XIVème siècle par Tamerlan, cette mosquée monumentale devait être la plus grande du monde islamique. Tamerlan aurait confié les travaux à son épouse préférée, Bibi-Khanum. L'architecte serait tombé amoureux d'elle et aurait demandé un baiser pour continuer les travaux. À son retour, Tamerlan aurait fait exécuter l'architecte.

Si la mosquée est impressionnante et agréable à visiter, le mausolée vaut moins le coup, surtout pour son prix par rapport au temps de visite (5 min, en faisant trainer 😄).

🍽️Déjeuner près de la mosquée : manti (raviolis vapeur farcis aux légumes), yaourt fermenté avec pain, kompot, pâtes pour les Loulous :157 000 soums.

On revient ensuite à l'hôtel pour une petite sieste… qui se transforme en instant "piscine" ^^

Mosquée des voyageurs

💰 Entrée : gratuit

Cette mosquée servait aux pèlerins, qui y faisaient halte pour prier avant de visiter la nécropole Shah-i-Zinda.

Bon plan : Ne pas hésiter à entrer dans le cimetière attenant pour un beau point de vue sur Bibi-Khanum et la mosquée des voyageurs.

🍽️ Pause goûter chez Istiqlol Kafe pour des glaces industrielles : 40 000 soums les 4 glaces.

Nous terminons la journée au cimetière ^^ l'entrée est à côté de la nécropole. En suivant le chemin de crête à gauche, on a une superbe vue sur les dômes bleus de Shah-i-Zinda.

Après une pause piscine et un repas pris à l'hôtel, on assite au spectacle son et lumière du Registan.

💰 Entrée : gratuit (sauf si on y assiste depuis le Registan)

Il a lieu tous les soirs à 21h et dure environ 20 minutes. Tout est en ouzbek, on a donc rien compris, mais les images/vidéos projetées valent vraiment le coup.

Jour 4 – Samarcande

Le réveil est plus tardif ce matin, on s'est couché tard la veille !

Nécropole Shah-i-Zinda

💰 Entrée : 100 000 soums par adulte

Qusam ibn Abbas, cousin du prophète Mahomet, y serait enterré. Sa tombe est à l'origine du complexe, visité par les pèlerins musulmans depuis des siècles.

On passe environ 1h30 dans ce long couloir de mausolées, construits entre les XIème et XVème siècles, tous plus beaux les uns que les autres.

🍽️ Déjeuner au restaurant de la veille, près de Bibi-Khanum : .165 000 soums.

Mausolée Ruhobod

💰 Entrée : gratuite

Bâti en 1380, c'est l'un des monuments les plus anciens de Samarcande encore debout.

Sous la coupole serait enterré un coffret en bois contenant sept cheveux du prophète Mahomet.

Gour Emir

💰 Entrée : 75 000 soums par adulte

Le mausolée abrite les tombeaux de Timour, de ses fils, petits-fils et même de son maître spirituel.

Lors de l'ouverture du tombeau par les archéologues soviétiques en 1941, une inscription mettait en garde : « Celui qui violera ma tombe déclenchera un envahisseur plus terrible que moi ». Trois jours plus tard, Hitler lançait l'opération Barbarossa.

Ak Saray

💰 Entrée : lorsque l'on y est allé, le mausolée était fermé au public mais un gardien nous a fait entrer pour 10 000 soums par adulte

C'est le coup de cœur de la journée., l'intérieur est vraiment magnifique !

🍽️ Dîner chez Sayqali Samarkand : 140 000 soums.

Jour 5 – Camp de yourtes près du Lac Aydar

Réveil tranquille ce matin puisque le train pour Navoï n'est prévu qu'à 12h15. On a réservé les billets la veille pour 267 460 soums pour deux adultes (les enfants de moins de 5 ans voyagent gratuitement).

Après un dernier tour à Samarcande, notamment pour échanger de l'argent et préparer le pique-nique, un Yandex nous conduit à la gare.

Un petit trajet d'une heure et un nouveau Yandex nous conduit cette fois jusqu'au camp de yourtes que nous avons réservé la veille également.

Sur la route, le chauffeur achète à manger et nous offre de petites boules de fromage à grignoter (c'est fort en fromage on va dire, on a l'impression d'être au milieu du troupeau de biquettes !).

A la station essence, tous les passagers sont obligés de descendre de la voiture le temps de mettre du méthane, pour des raisons de sécurité.

On arrive au camp de yourtes de la famille Khansar vers 16h. L'accueil est simple et chaleureux, avec un petit goûter.

Lac Aydar

L'hôte a appelé quelqu'un qui nous emmène en voiture au lac où l'on passe 1h sur place (apparemment ça a l'air d'être quelque chose d'habituel dans les camps de yourtes puisqu'on y croise )d'autres touristes).

Le lac est génial pour les Loulous, l'eau est chaude et peu profonde, idéale pour jouer.

Attention aux variations soudaines de profondeur, on a vu notre petit Loulou disparaitre sous l'eau d'un coup alors que 2 secondes avant, l'eau lui arrivait à peine aux genoux !

Camp de yourtes

De retour au camp de yourtes, la grand-mère est en train de les traire à la main tandis que les enfants nourrissent un chamelon au biberon.

On assiste également à la cuisson du pain, dans un four traditionnel en argile. Le pain est collé aux parois chauffées par le feu, à 300 degrés.

🍽️ Dîner au camp : nous mangeons sur une table séparée, la famille sur une grande toile au sol, c'est un peu bizarre. Le repas en lui-même est généreux et varié, avec des plats traditionnels et de la vodka partagée avec la grand-mère ^^

Un musicien vient ensuite jouer du dotâr et chanter. Il s'assoit face à nous, près du feu, sous les étoiles et la lune. Encore une fois c'est un peu particulier parce que nous ne sommes que tous les 4 mais c'est un moment magique. Sa voix est très particulière, elle nous transporte vraiment ! Les Loulous s'endorment dans nos bras, bercés par la musique (et bien fatigués du voyage !).

Jour 6 – Pétroglyphes et Boukhara

La nuit a été plutôt bonne dans notre yourte, malgré un petit air frais sur le matin.

l'hôte nous a préparé un petit-déjeuner composé de saucisses, d'œufs, de biscuits industriels et de pain avec confiture.

On part ensuite avec lui pour une balade à dos de chameau.

💰 Tarif : 10 $ par chameau

Les chameaux, reconnaissables à leurs 2 bosses (contrairement aux dromadaires), étaient utilisés sur la Route de la Soie pour transporter de lourdes charges sur de longues distances.

Au départ, petit Loulou n'était pas très rassuré mais les 2 ont adoré cette petite balade, même si ça tangue un peu !

Avec le chauffeur booké par notre hôte (pour 500 000 soums), nous faisons la route vers Navoi.

Pétroglyphes de Sarmush

💰 Entrée : gratuite

Le site est désert et il n'y a aucune signalisation... On suit le chemin qui descend pour suivre la rivière et nous tombons sur les fameuses gravures, qui datent de l'Âge du bronze, il y a plus de 3 000 ans. On y voit des scènes de chasse, des bouquetins, des chevaux et des figures humaines stylisées. On ne reste qu'une demi-heure parce qu'on a peur d'être en retard pour notre train mais je pense qu'on aurait pu y passer plus de temps pour moins se presser et peut-être voir d'autres pétroglyphes. Attention, il n'y a pas d'ombre.

A la gare de Navoi, on passe le contrôle des bagages et on trouve facilement le quai pour notre train puisqu'il n'y a qu'un seul quai ^^ La gare dispose d'une salle d'attente, de toilettes et d'un petit kiosque pour les boissons et les snacks industriels.

A l'arrivée à Boukhara, un Yandex nous conduit jusqu'à l'hôtel, tout près de la place Liab i Khaouz.

Liab i Khaouz

C'est l’un des lieux les plus emblématiques de Boukhara, au cœur de la vieille ville. Son nom, signifiant littéralement « au bord du bassin » en persan, fait référence au bassin central qui a été creusé au XVIIème siècle sous l'ordre de Nadir Divan-Beg, vizir du khanat de Boukhara, pour fournir de l'eau potable aux habitants.

Autour du bassin, l'ambiance est hyper agréable ! Plein de terrasses en bord de l'eau, à l'ombre des mûriers...

Il y a aussi 3 monuments :

La médersa Koukeldash : construite au XVIème siècle, c'est la plus grande de la ville, avec ses 42 m de long et 36 m de large.
La médersa Nadir Divan-Begui : à l'origine ce devait être un caravansérail et servir de gite d'étape aux caravanes des marchants, c'est finalement une médersa. Son portail est orné de mosaïques représentant deux oiseaux mythologiques, les Simorghs, tenant une biche dans leurs serres, ce qui n'est pas commun dans le monde islamique, où les représentations d'êtres vivants sont normalement proscrites.
Le khanqah Nadir Divan-Begui : un bâtiment du XVIIème siècle.

Après cette découverte vraiment sympa, on se balade dans Boukhara, qui donne vraiment l'impression que tout le monde à jouer le jeu pour faire de la ville une médersa immense 😄

Les bâtiments sont tous tellement beaux qu'Aurélien a failli entrer par erreur dans un hôtel après avoir déjà essayé de pénétrer dans des bureaux !

On atteint ensuite la place Poi-i-Kalan et ses trois monuments emblématiques :

Minaret Kalân : du XIIème siècle, haut de 48 m, il est surnommé la “Tour de la mort”, puisqu'il servait notamment d'exécutoire pour les condamnés à mort. Pendant l'invasion de Gengis Khan en 1220, il a été épargné alors que la ville brûlait.
Médersa Mir-i-Arab : elle toujours en activité depuis près de 5 siècles, c'est l'une des rares écoles coraniques à ne pas avoir été fermée sous l'ère soviétique.
Mosquée Kalân :

💰 Entrée : 15 000 soums par adulte

Construite au XVIe siècle, elle peut accueillir 10 000 fidèles.

On nous prête un voile pour moi et un pagne pour Aurélien. C'est la seule fois où il a dû couvrir ses jambes et moi ma tête.

🍽️ Dîner au restaurant Old Bukhara : 155 000 soums. C'est touristique mais la vue est très belle vue et le service attentif. On mange une soupe mastava, des mantis (moins bons que ceux de Samarcande) et une salade tomates-concombres pour la fraîcheur. Les Loulous partagent des frites.

Jour 7 – Boukhara

Après un petit-déjeuner assez simple mais qui a l'air d'être fait maison, les Loulous profitent un peu de la cour pour jouer avec les jouets des enfants de la guesthouse.

À 10h, nous commandons un Yandex pour rejoindre le palais d'été.

Palais d'été – Sitora-i-Mokhi-Khossa

💰 Entrée : 60 000 soums par adulte

Le palais est la résidence des derniers émirs de Boukhara. Construit au début du XXème siècle par l'émir Alim Khan, le palais a été pensé pour impressionner les visiteurs russes tout en affirmant l'identité boukharienne. Son nom signifie “Étoile et Lune”, en hommage à la beauté de la femme préférée de l'émir.

Dans son architecture, on retrouve des influences russes et orientales. Ses façades blanches ornées de céramiques bleues contrastent avec les mosquées et médersas de la ville. Mais on est quand même un peu déçus : il y a peu de mobilier et peu d'explications.

On revient ensuite en Yandex vers le centre.

🍽️ Déjeuner au restaurant Old Bukhara, comme la veille au soir, avec un repas simple pour nos estomacs fragiles aujourd'hui : riz, frites, poulet bien cuit, Coca-Cola et eau : 98 000 soums.

Nous faisons une pause sieste à l'hôtel et allons goûter des croissants chez Bon!, pour retrouver des saveurs plus “occidentales”.

Nous prenons ensuite un Yandex pour visiter la Kosh Madrasa, puis continuons à pied jusqu'au mausolée des Samanides.

Mausolée des Samanides

💰 Entrée : payante, nous ne sommes pas entrés, l'intérieur est visible depuis l'extérieur

Daté du Xème siècle, le mausolée des Samanides est l'un des plus anciens monuments en briques d'Asie centrale.

Un petit tour dans le jardin permet de rejoindre les murailles… mais l'eau est croupissante et l'entretien laisse à désirer, ce n'est clairement pas la plus belle partie de la ville.

Nous passons ensuite au marché, mais les marchands remballent déjà. Nous faisons un dernier arrêt au Mazar Chashma Ayoub, qui abrite un musée sur l'eau, mais comme l'entrée est payante, nous passons notre tour.

🍽️ Dîner au Sitora Kafe. L'accueil est très chaleureux et nous mangeons sur le traditionnel tachtan. Pour les Loulous, nous essayons de commander des pâtes sans sauce ni garniture… elles arrivent finalement avec sauce tomate, mais ils mangent quand même. Je me régale avec des pelmen maison, Aurélien choisit un osh (l'autre nom du plov), accompagné d'un jus de fruits.

Une balade dans les rues de Boukhara de nuit permet de voir les monuments autrement, sous un bel éclairage !

Jour 8 – Boukhara

Après un petit déjeuner composé d'œufs durs, de raisin et d'une délicieuse préparation à base de semoule, nous quittons l'hôtel vers 9h30. Un Yandex nous conduit jusqu'à notre première visite du jour : le complexe de Bakhaouddin Naqshband, situé à une dizaine de kilomètres du centre de Boukhara.

Complexe de Bakhaouddin Naqshband

💰 Entrée : 15 000 soums par adulte

Ce complexe est l'un des lieux de pèlerinage les plus sacrés d'Ouzbékistan. Il abrite la tombe de Bakhaouddin Naqshband (1318-1389), fondateur de l'ordre soufi Naqshbandiyya, connu pour sa doctrine de la discrétion spirituelle : "Le cœur avec Dieu, les mains au travail".

Sans être un coup de cœur, la visite reste agréable : le lieu est ombragé, avec un petit bassin qui rend l'atmosphère paisible.

Un nouveau Yandex (36 000 soums) nous ramène ensuite en ville pour déjeuner, une fois de plus dans notre désormais QG !

🍽️ Déjeuner au restaurant Old Bukhara, que nous choisissons pour son riz, ses frites et son Coca, qu'on accompagne cette fois-ci de pain et de yaourt : 85 000 soums.

De retour à l'hôtel, nous faisons une sieste bien méritée. Après plus d'une semaine de voyage, les changements d'hôtels et les visites sous la chaleur, les Loulous ont besoin de reprendre des forces. C'est l'occasion de reprendre les visites l'après-midi mieux reposés.

Tchor Minor

💰 Entrée : gratuite (une boutique occupe l'intérieur) sinon 15 000 soums par adulte pour monter sur le toit

Tchor Minor porte bien son nom, qui signifie “quatre minarets”. Il est relativement récent puisque construit au début du XIXème siècle. Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'une mosquée mais d'un portail d'entrée, d'une ancienne madrasa aujourd'hui disparue.

Depuis le toit, on distingue le minaret Kalân au loin, mais la vue n'est pas top ! Attention avec les Loulous, il n'y a aucune sécurité.

La forteresse Ark

💰 Entrée : 60 000 soums par adulte

La forteresse a été la résidence des émirs pendant plus d'un millénaire, du Vème siècle jusqu'à l'arrivée des Russes au XIXème siècle. À l'intérieur, une véritable petite ville existait, avec des mosquées, des palais et des salles d'audience.
En 1920, lors de la conquête de Boukhara par l'Armée rouge, l'Ark a été en grande partie détruite par les bombardements.
L'entrée monumentale servait à impressionner les visiteurs et à rappeler la puissance de l'émir.

Contrairement à Tchor Minor, il y a une superbe vue sur la vieille ville et notamment la place Poi-i-Kalan.

🍽️ Dîner au restaurant Zolotoya Bukhara. 2 Coca, de l'eau, un manti, un ugro, deux plats de riz, un pain et un dessert : 191 000 soums. On est loin de l'attrape touriste, même si le restau est en plein centre, avec une terrasse extérieure hyper agréable ! Les serveurs sont aux petits soins, comme toujours.

Jour 9 – Khiva

ça pique un peu ce matin puisque le Yandex vient nous chercher à 6h pour nous conduire à la gare. Après les contrôles des bagages habituels, nous achetons 4 somsa pour le trajet. Dans la gare, plusieurs stands de nourriture, des places assises et des toilettes sont disponibles.

Le train n'est pas encore à quai, il doit venir de Tachkent. C'est un train de nuit avec des compartiments de 4 couchettes. Nous avons les deux places du bas. Le contrôleur passe proposer des draps pour ceux qui veulent dormir.

Le confort est simple mais pratique : bouteilles d'eau offertes, prises électriques, mais pas de réseau pendant une bonne partie du trajet. Les paysages traversés sont très désertiques. À environ 1h de Khiva, internet revient et les paysages deviennent moins arides.

À l'arrivée, l'hôtel vient nous chercher gratuitement en voiture. La famille se divise en 2 groupes, sieste pour petit Loulou, plongeon dans la piscine pour la Grande.

Ichtan Kala (vieille ville de Khiva)

💰 Entrée : 100 000 soums par adulte (uniquement pour entrer dans la ville (apparemment seulement dans la journée : le soir, c'est gratuit) / pass à 250 000 pour entrer dans la ville + dans les monuments (sachant qu'il faut payer un peu plus pour accéder à certains monuments : minaret Islam Khodja, mausolée Pahlavon Mahmud ou encore murailles.

Il n'est pas possible de visiter les monuments qui font partie du pass si on ne l'a pas. En revanche, on peut payer pour visiter ceux qui sont hors du pass.

Comme il est déjà 17h, on entre gratuitement.

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1990, Ichan Kala est entièrement entourée de remparts de briques crues hauts d'environ 10 mètres. C'est l'un des ensembles urbains les mieux préservés de la route de la soie.

À l'intérieur des murailles, plus de 50 monuments et 250 maisons anciennes témoignent de la splendeur de la cité caravanière : mosquées, médersas, caravansérails, minarets turquoise et mausolées.

Si aujourd'hui Khiva attire les touristes, la ville a longtemps été un centre de commerce d'esclaves, pas tout à fait le même mood ^^

Minaret Islam Khodja

💰 Entrée : 100 000 soums par adulte (non compris dans le pass à 250 000 soums)

Érigé en 1910 par Islam Khodja, vizir du khan de Khiva, ce minaret est le plus haut de la ville avec ses 45 mètres (le projet initial prévoyait un minaret encore plus haut).

L'ascension est sportive : marches hautes, passages étroits, poutres basses où l'on se cogne facilement la tête. Tout en haut, une grille protège les visiteurs mais la vue sur l'Itchan Kala, la vieille ville de Khiva, est splendide.

Après une balade dans Khiva, nous allons manger.

🍽️ Dîner au restaurant Khiva Moon : jus de pastèque, pâtes à l'aneth, mastava (soupe de riz et légumes), riz : 170 000 soums

Jour 10 – Khiva

Après le petit déjeuner, la navette de l'hôtel nous dépose à l'entrée de la ville, où on nous demande cette fois 100 000 soums par personne pour entrer. Nous essayons une autre porte (la grille à 200 m de l'entrée principale, sur la gauche) et entrons, gratuitement !

Mausolée Pahlavon Mahmud

💰 Entrée : 60 000 soums par adulte (non compris dans le pass à 250 000 soums)

Ce mausolée est l'un des lieux de pèlerinage les plus importants de Khiva. Pahlavon Mahmud était un poète, philosophe et lutteur du XIIIème siècle, devenu saint patron de la ville.
La légende raconte que Pahlavon Mahmud, surnommé le “sage lutteur”, avait une force hors du commun mais prônait toujours la justice et la sagesse. Sa tombe, considérée comme miraculeuse, attire les pèlerins depuis le Moyen Âge.
Le mausolée actuel date du XIXème siècle. L'intérieur est magnifique, nous ne regrettons pas d'y être entrés, le décor de majoliques bleues et vertes est un chef-d'œuvre de l'art islamique ouzbek.

🍽️ Déjeuner au restaurant Sultan : houmous, frites, 2 grands verres de jus de pomme maison : 207 000 soums

Après une sieste à l'hôtel pour le petit Loulou et un plongeon pour la Grande, nous sommes de retour à Khiva vers 16h.

Montée sur les murailles

💰 Entrée : 60 000 soums par adulte (non compris dans le pass à 250 000 soums)

Les murailles de Khiva font une dizaine de mètres de haut et entourent toute la vieille ville. Il est possible de se promener uniquement sur une petite portion, qui permet d'avoir une vue, un peu lointaine, sur les minarets et les coupoles.

🍽️ Dîner au restaurant Khiva Moon : jus de pastèque, pâtes à l'aneth, manti, riz et brochette : 223 000 soums

Jour 11 – Les forteresses du désert

La région du Khorezm, autour de Khiva, abrite une trentaine de citadelles antiques connues sous le nom de “Kala” (forteresse en ouzbek). Construites en briques crues entre le IVème siècle avant J.-C. et le VIIème siècle après J.-C., elles servaient à protéger les oasis fertiles contre les incursions des peuples nomades venus des steppes.

En passant par l'hôtel, nous avons réservé un chauffeur pour la journée. Il vient nous chercher à 10h (c'est nous qui avons choisi l'heure) et nous amène voir 3 forteresses, pour 37 euros.

Ayaz Kala :

💰 Entrée : 20 000 soums par adulte (le chauffeur ne paie pas)

C'est la plus éloignée du parking et la plus vaste à explorer. La montée dans le sable demande un petit effort, mais le panorama est superbe. J'ai trouvé que c'était la plus impressionnante.

Toprak Kala :

💰 Entrée : 20 000 soums par adulte (le chauffeur ne paie pas)

La visite est rapide. Nous en profitons pour faire manger les Loulous sur place, à l'ombre, avec le pique nique acheté au supermarché la veille. Il était prévu qu'on fasse une pause au restaurant mais le chauffeur n'a proposé de s'arrêter qu'après la dernière visite.

Qizil Kala :

💰 Entrée : 20 000 soums par adulte (le chauffeur ne paie pas)

Elle est plus modeste mais caractéristique par la teinte rouge de ses murs.

Dans toutes les forteresses, l'ombre est vraiment très rare et il faut vraiment faire hyper attention aux Loulous, rien n'est sécurisé ! A Qizil Kala, il est possible d'acheter des boissons (je n'ai pas fait attention sur les autres sites). Nous passons 1h sur chacune des forteresses et revenons à l'hôtel un peu après 16h.

Après une pause piscine bien méritée, c'est l'heure de manger !

🍽️ Dîner au restaurant Sultan : 305 000 soums. Si la veille nous avons mangé à l'intérieur, nous nous installons ce soir sur le toit terrasse avec une superbe vue sur la vieille ville et en particulier le minaret Islam Khodja puisque le restau est installé juste à côté ! En arrivant à 19h, sans avoir réservé, on est hyper bien placé puisqu'on est... les premiers !

Jour 12 – Khiva et train de nuit

Ce matin, nous avons réservé via le site "Get your Guide" un atelier pour apprendre à fabriquer le fameux pain ouzbek que l'on a mangé tout au long du séjour. Il y a 2 "sessions" possibles, à 11h et à 16h, au sein du restaurant Mirzaboshi.

En petit groupe, on mélange d'abord les ingrédients : lait, farine, levure et sucre. Puis, on étale la pate et on utilise les fameux tampons pour marquer le pain et lui donner cet aspect si caractéristique. On passe ensuite à la cuisson : les pains sont collés une dizaine de minutes sur les parois du four traditionnel "tandir", chauffé à 300°C.

Enfin, on passe à la dégustation, avec la satisfaction de manger son propre pain ouzbek !

Les Loulous ont beaucoup aimé cette activité : après avoir mangé du pain tout le voyage, c'était sympa de voir vraiment comment il était préparé (même si on avait déjà pu observer l'étape de la cuisson au camp de yourtes).

🍽️ Déjeuner au restaurant Khiva Moon : ice tea maison, pâtes à l'aneth, laghman et riz : 174 000 soums

Même si le check out est déjà passé, nous profitons une dernière fois de la piscine de l'hôtel avant qu'ils nous déposent à la gare de Khiva pour le train de nuit.

Nous avons réservé les 2 couchettes du bas dans une cabine de 4 couchettes. Le wagon est très propre, des draps et des bouteilles d'eau sont fournis, il y a de la place pour ranger les valises sous les lits. Des vendeurs passent avec des boissons, des snacks industriels (chips, biscuits apéro, etc.). Enfin il y a une fontaine à eau (potable !) à dispo. En revanche, pas beaucoup de réseau tout au long du trajet.

Les Loulous de moins de 5 ans ne paient pas le train et n'ont donc pas leur propre siège : les couchettes ne sont pas larges et on a un peu regrettés de ne pas en avoir pris chacun une, parce qu'on était un peu serrés ^^

Jour 13 – Amirsoy et lac Charvak

Le train entre en gare à 7h30. La veille, on a tout prévu : louer une voiture pour la journée avec Drive2.uz, en sachant qu'Aurélien s'est rendu compte que son permis international est périmé depuis 2 semaines et qu'il n'a que le scan de son permis français. Mais le loueur était OK pour nous louer la voiture.

On pensait être à la gare centrale de Tachkent, mais on était dans une autre gare, beaucoup plus éloignée. Résultat : 30 minutes de Yandex dans les bouchons pour rejoindre le bon endroit. Sur place, surprise : le loueur est fermé, et il ne répond plus au WhatsApp. Après plusieurs tentatives, on finit par le joindre : il est dans une autre boutique, mais son collègue doit être là… sauf que tout est fermé. Peut-être qu'il a oublié d'ouvrir ce matin, ou qu'il s'est endormi dans la boutique...

On ne le saura jamais puisqu'après 30 minutes d'attente, on appelle un autre loueur. Un nouveau Yandex, et on se retrouve chez Car24. Comme d'habitude, on filme la voiture pour noter tous les chocs et éraflures, histoire d'éviter tout souci au retour. Et heureusement, parce qu'au retour, un employé essaie de nous dire que l'intérieur est sale. Heureusement, le patron, avec qui on a discuté le matin, confirme que c'est propre et signe le bon pour la caution.

On prend donc la route un peu tard, direction Amirsoy, la station de ski prisée par la classe aisée.

On voulait initialement se garer en haut, mais à 150 000 soums le parking, alors qu'on a prévu d'y rester max une heure, ça nous parait beaucoup trop cher. On redescend donc et on opte pour le téléphérique, que les Loulous adorent depuis qu'on en a pris à Madère. Pour 550 000 soums (pour 2 adultes et un enfant), on monte en 30 minutes avec deux téléphériques différents. La vue est magnifique, même si on ne peut s'empêcher de remarquer les gros noms de marques comme Visa ou 7 Saber qui dénaturent un peu le lieu.

Pause pique-nique avec ce qu'on a acheté en supermarché, complété par des somsa achetés à la station de téléphérique. Là-haut, il fait un peu frais, mais la vue est à couper le souffle.

Lac Charvak

Direction le lac Charvak. L'accès aux plages est payant : 70 000 soums pour une voiture et deux adultes, mais on négocie à 50 000. La plage est composée de galets, avec un espace baignade, mais l'eau est marron, et des bateaux ainsi que des jet-skis frôlent la zone. On ne s'attarde pas trop, le lieu n'est pas tellement agréable.

Mais la vue est tout de même très sympa, avec les montagnes en arrière plan, on roule donc jusqu'au viewpoint Charvak (Google Maps), qui permet d'avoir un point de vue vraiment magnifique sur le lac et le barrage.